Avec nos Z'astuces, nous vous donnons de nombreux conseils pour réussir votre levée de fonds. L'équipe de Zeste vous accompagne également tout au long de votre collecte pour vous apporter des conseils personnalisés et adaptés à votre projet. Et si, pour une fois, on prenait le contre-pied de nos conseils en vous donnant nos meilleures astuces pour rater votre campagne à coup sûr ?
Attention : nous caricaturons volontairement certaines pratiques qui font souvent échouer les campagnes de financement participatif. Evidemment, nous vous invitons à faire tout l'inverse !
Lancez-vous sans stratégie
Le B.A.BA d'une campagne qui a 100% de chances d'échouer, c'est d'avoir une mauvaise stratégie - ou de ne pas en avoir du tout : là, c'est la déconfiture assurée !
Choisissez la mauvaise plateforme
Se lancer sur la mauvaise plateforme de financement participatif est LA meilleure façon d'échouer. L'idéal, c'est de ne pas se renseigner sur les différents modes de financement participatif (ou alors de confondre la prévente, le don, le prêt, les royalties et l'equity). Vous pouvez aussi choisir votre plateforme au hasard, sans vous préoccuper de la cohérence avec vos valeurs et votre projet.
Soyez pressé
Précipitez-vous et ne préparez pas la campagne. Pour être certain d'échouer, bâclez tout : n'accordez que 10 minutes au premier RDV obligatoire avec l'équipe de Zeste, écrivez la présentation du sujet en 20 minutes et dites-vous que vous pourrez improviser sur les messages à envoyer pendant la campagne.
Et surtout, lancez-vous à une période durant laquelle les contributeurs ne sont pas disponibles : pendant les vacances d'été ou en décembre, par exemple.
Soyez gourmand !
N'ayez pas peur d'avoir un objectif financier trop important, puisque de toute façon avec le keep it all, vous êtes assuré de garder les sommes collectées. Le mieux, c'est d'avoir un objectif très ambitieux et de ne pas expliquer à quoi serviront les sommes collectées : c'est l'échec assuré !
Ne pas proposer les bonnes contreparties
Pour ne pas encourager les potentiels contributeurs à participer, proposez des contreparties peu attractives, comme un bouquet de poireaux dès 100€ de contribution. (On n'a rien contre les poireaux chez Zeste, surtout s'ils sont Bio, mais on n'y mettrait pas 100 euros.)
Proposer des contreparties incohérentes avec votre projet est le meilleur moyen d'ajouter de la confusion à votre campagne, par exemple vouloir financer une pâtisserie mais envoyer des brosses à dents en cadeau... (Même si c'est important de se laver les dents après avoir mangé sucré, vous comprenez l'idée).
Une mauvaise organisation interne
L'idéal, c'est que personne ne s'occupe de cette campagne et que tout le monde attende qu'elle se fasse toute seule : pas besoin de la préparer, pas besoin de mobiliser une communauté, etc. Ou alors faites le contraire : que tout le monde s'y mette mais sans aucune communication interne !
Communiquez comme des pieds
Une campagne de financement participatif est avant tout une campagne de communication : si vous voulez la rater, ne communiquez pas du tout. Si vous voulez quand même (mal) communiquer, voici nos astuces infaillibles.
Ne respectez pas la Règle des 3 cercles
Dès le lancement de votre campagne, contactez tout le monde le même jour pour faire un maximum de bruit autour de votre campagne : tout le monde en parlera mais personne ne participera, échec assuré. Le must, c'est de contacter d'abord la presse, puis le voisin de la cousine de la nounou de votre nièce, puis de communiquer sur les réseaux sociaux et de finir par envoyer un mail pas du tout personnalisé à tous vos soutiens de longue date (famille et amis mélangés). Ou alors d'envoyer le même mail à tous vos contacts, pour être certain d'atterrir dans les spams !
Ne préparez pas de plan de communication
Ne pas savoir quel message envoyer à qui, quand et via quel canal ajoute un défi supplémentaire à votre campagne. Bâclez votre plan de communication, ne préparez ni vos messages ni votre rétro-planning et surtout, ne prenez pas le temps de vous relire et de faire relire par une autre personne. Cela donnera à tout votre carnet d'adresses l'impression que vous n'êtes pas professionnel : personne ne voudra vous soutenir.
Parlez de la campagne de financement participatif sans parler de votre projet
Demander de l'argent, c'est bien. Demander de l'argent sans expliquer pourquoi, c'est encore mieux pour rater votre campagne ! Quand vous en parlerez à vos contacts, concentrez-vous sur votre objectif financier, les dates de la campagne et les contreparties proposées. Ne parlez pas du projet en lui-même, de vos besoins concrets (= à quoi sert la campagne) et encore moins de vos valeurs.
Soyez négatif
La négativité éloigne les gens : quand vous présentez votre campagne, ayez donc l'air de douter et de ne pas croire en votre projet... Vous pouvez aussi être alarmiste ou défaitiste pour que personne ne croie en la réussite du projet ou de la campagne de crowdfunding !
Harcelez vos contacts
Contactez votre carnet d'adresses tous les jours avec le même message. Vous pouvez aussi leur téléphoner régulièrement pour leur demander quand ils comptent vous donner de l'argent et les taguer directement sur les réseaux sociaux. C'est la meilleure façon de vous faire détester et, par conséquent, de bien rater votre campagne de financement participatif.
Il ne suffit pas de mettre en ligne votre projet pour lever des fonds : une campagne de financement participatif est avant tout une campagne de communication qui demande du travail. Rassurez-vous : l'équipe de Zeste vous accompagne avec bienveillance tout au long de la campagne. Vous pouvez retrouver nos Z'astuces (pour réussir, cette fois) ou vérifier sur notre check-list que vous avez tout (bien) préparé pour le lancement de la campagne !